Alexandre arrêta la voiture devant l’allée, ou se dressait une magnifique maison de quatre chambres à coucher.
Alexandre ne connaissant pas cette facette de sa personnalité, la regarda s’éloigner un peu surpris. Elle se retourna et lui fit un large sourire. Son visage était illuminé et ses yeux brillaient. Qu’elle était belle ! Il la rejoignit et ils entrèrent tous les deux dans la maison.
La conception intérieure était inimaginable. Les murs d'un blanc éclatant, les hauts plafonds et les planchers en bois ajoutaient à la fois une note de distinction et d’élégance à la vue d’ensemble. Le salon, doté d’une cheminée pour offrir confort et chaleur en hiver, était somptueusement décoré. La salle de séjour, à la fois spacieuse et inondée de lumière naturelle, grâce à de grandes fenêtres placées de part et d’autre, était sublime. La salle à manger était positionnée à gauche d’une cuisine de rêve aux proportions généreuses, avec un long ilot central. Vanessa ne put s’empêcher de lancer un cri d’admiration.
Décorée avec goût, la terrasse était un prolongement de la salle à manger. Très grande, elle avait un espace salon avec canapé et table basse, ainsi qu’un coin repas qui pourrait être utilisé non seulement au quotidien, mais aussi pour des réceptions à ciel ouvert. Des plantes à fleurs installées dans des bacs en zinc, apportaient un style chaleureux à l’ensemble. Le jardin était visible depuis la terrasse et le panorama très agréable.
Sur une petite table dans un coin bien en vue se dressait un très beau gâteau blanc et or de deux étages. Sur une autre plus grande, le repas était réparti dans six plats chauffants de petite taille et le couvert mis pour un dîner en tête à tête. Madame Mattelier avait pensé à tout.
Vanessa ne se laissa pas désarçonner et se reprit rapidement. Elle cacha sa peine derrière un masque indéchiffrable et tenta de faire face à sa nouvelle situation, avec cet homme qu’elle avait accepté d’épouser, tout en sachant qu’il en aimait une autre.
Vexée, elle se dirigea vers la galerie couverte en se disant qu’elle devait accepter son incapacité à l’aimer, du moins pour l’instant, et tenter malgré tout de faire de ce mariage une réussite. Cette luxueuse résidence l’aiderait probablement à prendre son mal en patience.
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